Je suis le petit-fils d’une lignée de pilotes du Saint-Laurent et, du côté maternel, de gens de lettres et liés à la fabrication d’objets wendats. Je n’ai jamais quitté les rives du fleuve.
Depuis les années 1970, après de nombreux séjours en Scandinavie et sur la Côte-Nord, j’ai exercé comme guide à Québec, travaillé en rééducation institutionnelle à Montréal et fait du bénévolat en toxicomanie (années 1980–1990). J’ai tenu une boutique d’artisanat et d’antiquités dans le Vieux-Québec et participé à l’aménagement de restaurants et bistros à Québec et à Natashquan, avant de m’installer d’abord à Natashquan, en Minganie.
La région que j’ai nommée Boréalie maritime m’a rapidement conquis. Après des années comme voyageur et consultant en communication (radio; mise en ondes de stations chez les Autochtones, les anglophones en milieu minoritaire et les francophones de la Côte et d’ailleurs au Canada), je suis revenu au tourisme : développement, conseil, coordination de projets puis direction générale. Avec le temps, j’ai choisi de redevenir guide-accompagnateur — chauffeur-guide l’été — pour alléger ma charge de travail.
En 2007, j’ai acquis une maison à Rivière-au-Tonnerre. Avec mon épouse — parents de jeunes adultes et grands-parents de huit petits-enfants — nous nous sommes établis définitivement sur les hauteurs, avec vue sur le port et l’embouchure.
Depuis 45 ans, je tisse des liens avec les populations allochtone et autochtone. J’ai cofondé la Société de communication atikamekw-montagnaise (12 stations), enseigné le journalisme parlé et lancé, avec le milieu, la Coopérative de solidarité en tourisme équitable (Voyages CoSte), que j’ai dirigée et commercialisée. J’ai soutenu la désignation de Rivière-au-Tonnerre comme Village-relais et piloté l’étude de faisabilité de sa mise en valeur comme village de vacances. Mon dernier grand projet : une coopérative d’études et d’enseignement en tourisme nordique des Nations, de Pentecôte à Blanc-Sablon.
La presse m’a décrit comme visionnaire et rassembleur. En 2025, fidèle aux valeurs d’entraide, j’ai amorcé mon retrait des services conseils pour me consacrer à l’écriture et continuer de servir mon milieu, en tenant compte de mon âge et de mes capacités.